C’est un climat aussi étrange qu’inédit. Depuis quelques mois, ce virus gagne du terrain.
Au Myanmar nous pensions être parmi les premiers pays touchés, notamment car ils partagent 2100km de frontière terrestre avec la Chine, mais aussi avec des liaisons hebdomadaires entre Wuhan, l’origine de l’épidémie, et Rangoon, la plus grande ville du pays.
D’ici, nous voyions les pays fermer leur frontières les uns après les autres. La Birmanie, elle, a interdit l’entrée de ressortissants des pays à risques, dont la France, le 14 Mars.
Le pays a commencé fermer petits à petits ses cinémas, ses restaurants. Le coup de massue - celui de la prise conscience sur la gravité de la situation, que c’est ici, et maintenant - était l’annulation des célébrations de quatre jours du nouvel an Birman : Thingyan.
Le 26 mars, le ministère de la Santé birman a officialisé les deux premiers cas, et les scènes de panique, comme on a pu voir en France et dans le monde, s’en sont suivis dans les supermarchés au soir de l’annonce. Dans les rues, les autorités diffusent via des hauts parleurs des messages de préventions, se laver les mains régulièrement, porter des masques, éviter la foule.
Dès lendemain, les habitants s’organisent installant rapidement des éviers dans la rue, raccordé à la va vite à un commerce de rez-de-chaussée. Des savons sont régulièrement posés par les locaux, pour les locaux (les donations en birmans sont sacrés et encrés dans le quotidien) tandis que les centres commerciaux prennent la température à l’aide d’un pistolet à laser.
Le gouvernement birman annonce la mise en place d’un confinement dans les deux des plus grandes villes du pays, Rangoon et Mandalay. Le temps d’arrêtera à Rangoon du 10 au 19 avril, au moins.
Mes bagages sont prêts, et attendent là, sagement non loin de la porte d’entrée. Je continue à déménager quelques affaires et mobiliers chez un ami birmans car je devais rendre mon appartement au mois de mai.
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La mère, quel être crucial dans la vie de tout être humain. Il est bien connu, être une mère n'est pas chose facile, ces femmes donnant leur corps et bien plus pour créer la vie doivent aussi apprendre à gérer la leur.
Pouvez vous imaginer ce que cela représente quand vous venez de la supposée plus grande favela d'Amérique latine ?